Vendredi 2 octobre 2020 ((rezonodwes.com))– Si l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince se montre prête à sanctionner les Haïtiens qui s’opposent aux élections-Dermalog de Jovenel Moïse, l’ambassadeur de la France de son coté, tient un autre discours.
Pour José Gomez, les conditions existant actuellement dans le pays ne sont pas propices à l’organisation d’élections crédib les. Le diplomate français estime que le CEP formé par le Président Jovenel Moïse est plombé par un déficit de confiance auprès de la société. Il recommande expressément la construction d’un consensus »le plus large possible ».
Le actions meurtrières des gangs armés préoccupent également le chef de la représentation française. L’institution qu’il dirige a d’ailleurs, dans un communiqué, déclaré que « les électeurs doivent être assurés qu’ils pourront émettre un vote libre sans subir la pression de groupes armés illégaux».
Là ne s’arrête pas le cortège de problèmes entravant l’organisation de nouvelles joutes électorales, car au niveau technique, des retards énormes ont été accumulés au fil des mois dans la fabrication et la distribution des cartes d’identification.
Enfin, il importe donc pour le diplomate d’attendre la mise en place d’une liste électorale sincère et exhaustive.